Dans notre société fonctionnant sur les transactions de biens et de services, la liberté, c’est l’argent. Que l’on agisse conformément aux lois, ou que l’on soit pris en défaut, il faut payer.
http://jesuisconoubien.unblog.fr/2019/12/21/la-france-un-parc-dattractions-2-de-2/
Notre pays étant devenu un grand parc d’attractions, toute activité se paie. Le simple fait d’y séjourner coûte. Il faut donc travailler, mendier ou voler. On peut vivre de la « récup » mais il faut trouver un endroit où séjourner sans risquer l’expulsion, sans préjudice pour quelque propriétaire du sol que ce soit.
Cependant, en vivant de la « récup », on vit des restes de la société que l’on prétend fuir / combattre ou dont on prétend s’affranchir.
Vouloir être libre est un choix que l’on impose à ses proches, au moins à certains comme à ses enfants. Il faudrait vivre seul pour prétendre à la « liberté ». Mais notre survie, si possible dans de bonnes conditions, contraint sérieusement cette liberté… Il faut passer son temps à satisfaire ses besoins naturels : se nourrir.
Si la vie libre existe, elle ne peut s’affranchir de la satisfaction de son besoin en énergie. Le vivant se nourrit de ce qui constitue le vivant. Peut-on parler de liberté à partir du moment où un pouillème de notre temps quotidien doit être « obligatoirement » consacré à la satisfaction d’un besoin naturel ? Quelle part de renoncement à sa liberté est acceptable sans renoncement à sa liberté ? La réponse devrait être : aucune. JSCOB…?