Enième bla bla puissant sur la dictature « démocratique ».
Constatant l’incapacité à faire admettre à des responsables politiques des vérités scientifiques sur l’état de la planète et sur le dérèglement climatique, dont l’activité humaine qui en serait la première cause, je me demande quelle probabilité une démonstration d’Onfray a de faire basculer le pays du côté lumineux de la force ?
J’arrive de plus en plus à la conclusion que les réseaux sociaux deviennent bien plus puissants que tous les raisonnements tenus par des intellectuels : cf les « Gilets jaunes ».
Raison pour laquelle ils seront inévitablement combattus par le Pouvoir.
Dans les programmes politiques, il devrait désormais apparaître une déclaration sur la garantie donnée à la liberté de s’exprimer sur les réseaux sociaux, quoi qu’il en coûte. Il me semble que le peuple doive avoir une opinion juste sur les grands sujets comme la foule ne chante jamais faux. On appellerait cela « l’opinion publique ». Selon certains intellectuels, l’opinion publique n’existe pas. Je pense que l’opinion publique évoquée par les politiques ou par la presse n’existe pas. En revanche, il en existe une qui s’exprime sur les réseaux sociaux. JSCOB…?
Qui les intellectuels influencent-ils ? Ceux qui les croient. La démonstration par le raisonnement au sens, par exemple, de l’expérience de pensée n’a pas la rigueur d’une démonstration scientifique. Les concepts manipulés par les intellectuels souffrent de l’existence de contre exemples car il n’est pas de vérité intellectuelle qui soit universelle. Une réflexion est comme un tableau. Sa force se trouve généralement dans la qualité de sa présentation.
Il me semble que la grande majorité des hommes et femmes politiques perdent de vue leur objectif initial, comme le font beaucoup de chefs d’entreprise qui finissent par ne concentrer leur attention que sur le bénéfice qu’ils tirent des marges qu’ils pratiquent. Le temps avançant, les perspectives se réduisent et il ne reste plus que l’argent comme moteur personnel.
Une religion est plus performante qu’un raisonnement intellectuel. Elle touche une population alors qu’un intellectuel ne touche que des individus. La religion s’adresse, en gros, à l’émotion ; l’intellectuel à la raison. Le combat est inégal. On le retrouve en politique. Ces individus ont peu de chances de converger et de s’unir.