» La croyance en » est consubstantielle à l’existence des organisations. Croyance en Dieu, en l’économie de marché, en la politique, en son prochain,… La croyance fait avancer des foules. L’islam est plus actif que le christianisme en France. La religion catholique est entrée dans l’histoire, la tradition et la culture françaises (dans le folklore ?). Elle est en train de se faire secouer. Avec l’Islam, on découvre que la religion peut avoir une dimension sociétale. La laïcité avait voulu la réduire à une pratique particulière. C’était une illusion liée à notre propre parcours avec ou contre le christianisme et le rôle joué chez nous par le catholicisme et le protestantisme.
Le terrorisme est la forme extrême d’un pseudo prosélytisme. Le vrai prosélytisme est celui qui transforme la société. Il commence par le communautarisme. La transformation se fait petit bout de territoire par petit bout de territoire en exploitant les lâchetés du quotidien, à commencer par celles des élus qui ne se sont jamais posés certaines questions sur leurs propres habitudes de vie.
Puis la justice s’y met. Des prosélytes revendiquent des droits qu’ils obtiennent au nom de l’égalité de traitement. La justice ne s’était elle-même jamais posé certaines questions. Les brèches sont ouvertes de tous les côtés. Le système est ouvert. On appelle cela une démocratie. On commence à se poser des questions quand la transformation qui remet en cause son train-train nombriliste se manifeste.
Le terrorisme est un écran de fumée. C’est aussi la stratégie du pire qui permet à certains d’entre nous de dire « ce ne sont pas tous des terroristes. Voyez tous les autres qui ne nous veulent pas de mal ! » Et de continuer à se voiler la face quant à l’intention ou tout simplement au résultat qui peut présider à la mise en œuvre de telle croyance. Nous tombons dans le piège de désigner un ennemi. L’ennemi est ici la transformation perçue non souhaitée par les uns (nous ?). JSCOB…?