1 min lu

Il faudrait une vie de travail de 8 abeilles pour remplir de miel une cuillère à thé (#café).

L’analogie avec l’activité humaine est intéressante. Que produit chacun et chacune d’entre nous en une vie de travail ? Pas grand chose de manière générale mais surtout pas grand chose ayant un impact sur la survie de notre espèce, à commencer par notre vie propre.

Nous avons substitué à cette nécessité de survie sur un mode (chasse, pêche, cueillette) le besoin de gagner de l’argent pour vivre sur la base d’échanges. L’argent nous a fait perdre le sens du nécessaire et du suffisant. Pour reprendre un terme mathématique : quelle est « la condition nécessaire et suffisante »… pour vivre bien ?

On peut objecter que, dans une ruche, il n’y a pas que des abeilles qui récoltent. Il y en a qui ventilent, d’autres qui emmagasinent, d’autres qui défendent. La ruche garde coûte que coûte sa cohérence dans son organisation à fins de survie de la communauté, autour d’une reine.

Chez les hommes, tout est appelé à évoluer en termes de fonctionnement (mais pas de hiérarchie). C’est la conjonction des efforts des individus qui permet d’obtenir un résultat significatif (mais au profit de qui ?). La mécanisation et l’industrialisation de certaines activités humaines ont remis en cause cette logique pourtant nécessaire vie en collectivité autour de la sacro sainte « productivité » qui contraint, en chien de faïence, l’autre sacro sainte « consommation ».

Que se passerait-il si les abeilles connaissaient la même révolution dans le fonctionnement de leur organisation ? Un équilibre serait manifestement rompu. Pourquoi serait-ce différent pour les hommes ? JSCOB…?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.