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https://unphilosophe.com/2017/03/27/entretien-avec-mark-alizart-linformatique-est-notre-nouvelle-ontologie/

L’âme : est-elle ce qui ferait la différence entre l’humain et la machine ?

Dans un autre article (le cerveau, un corps étranger ?), j’en arrive à la conclusion que ce qu’on pourrait appeler « âme » serait une intelligence « pure », sans support physique. Une telle intelligence existe ? ça nous renvoie aux fantômes : je bloque. Mais ça nous ramène à la différence entre vivant et machine.

Le vivant est le résultat d’une combinaison complexe d’éléments et de conditions appliquées au non vivant. Sur Terre, pour l’homme, il est comme un poisson rouge dans son bocal au côté des humains. L’homme a juste conscience de ce qu’il est, tout en se créant une légende qui intoxique sa vision de sa place dans la Réalité. Aux « yeux » de l’Evolution et de la Nature, il n’y a pas de différence entre vivant et non-vivant, le tout étant régi par des lois physiques qui aboutissent avec plus ou moins de succès, pour le vivant, à des résultats différents.

La différence n’existe qu’aux yeux de l’homme dont l’existence est fragile. Il est soumis au règne du non-vivant. Les machines sont non vivantes. Si elles en prenaient conscience, elles comprendraient leur supériorité sur l’homme et le vivant. Dans ce cadre, la conscience apparaitrait pour moi comme une combinaison établie dans la durée de l’intelligence et du besoin de survivre. Si elles étaient programmées en ce sens, les machines dotées d’une IA assureraient leur survie face à ou au-delà de l’homme. Est-ce que cela les ferait entrer dans le domaine du vivant ? Ce ne serait donc pas l’âme mais la conscience, les deux mots ayant finalement un même sens, qui différentie l’homme de la machine mais surtout le vivant du non-vivant. La conscience permet d’assurer la survie en plus des mécanismes que la Nature produit. La conscience supervise l’artificiel. JSCOB…?

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